Mieux se nourrir : Les bons réflexes

bioDe plus en plus de gens, surtout les jeunes, n’ont plus aucun repère nutritionnel.

Soit ils évitent trop de produits (gluten, lactose etc.) et prennent le risque d’être carencés, soit ils se nourrissent avec trop de produits industriels et ils favorisent alors des maladies comme l’obésité et le diabète. Voici 12 bons réflexes.

💡 Préférer les produits bio, surtout les fruits et les légumes bio, qui contiennent dix à vingt fois moins de résidus de pesticides et 20 à 60% d’antioxydants en plus.

💡 Choisir des fruits et des légumes colorés. Ils contiennent plus de polyphénols qui contribuent à protéger l’organisme contre les maladies cardio-vasculaires et les cancers. Préférer par exemple, une pomme rouge à une pomme jaune, une chicorée rouge à une laitue, un poivron rouge à un poivron vert etc.

💡 Se rappeler que les fruits rouges (cassis, mûre, framboise noire, groseille rouge, myrtille…) ont un plus fort pouvoir antioxydant et que la peau des fruits contient trois plus d’antioxydants que la chair des fruits.

💡 Éviter les poissons trop pollués par le mercure : espadon, requin, bar, brochet, raie, flétan, sandre. Choisir des poissons moins pollués comme : morue, rascasse, thon, saumon, homard, sardine, daurade, hareng, maquereau, poissons d’eau douce, coquillages, crustacés.

💡 Éviter les conserves et privilégier les produits frais. Certains éléments du revêtement intérieur des conserves, comme le vernis ou le plastique, peuvent migrer vers les aliments. Mieux vaut donc privilégier les contenants neutres comme le verre ou mieux, choisir des produits bruts entiers frais ou surgelés.

💡 Limiter les aliments transformés industriellement. Préférer par exemple le blanc de poulet aux préparations à base de volaille (fricassées, nuggets…) ou le poisson entier (ou en filet) au poisson pané.

💡 Vérifier l’origine des produits. “Conditionné en France” signifie “produit fabriqué à l’étranger, transformé et conditionné en France” ; “Hors Union européenne” peut être d’une origine douteuse. Un produit labellisé “Union européenne et hors Union européenne” peut contenir seulement 1 % d’ingrédients d’origine européenne.

💡 Apprendre à reconnaître les labels. Certains termes souvent utilisés comme “naturel” ou “traditionnel” ne répondent à aucune réglementation et peuvent dissimuler de fortes concentrations de produits chimiques de synthèse. Les labels sont plus exigeants. Les plus fiables sont : AB, Demeter, Bio Cohérence, Nature et Progrès, Bio Partenaire, Biodyvin, Label rouge, MSC-Pêche durable.

💡 Bien lire les étiquettes. Bannir les produits contenant, additif, conservateur, colorant et exhausteur de goût. Faire attention aux “produits de la mer”, comme le surimi, qui contient moins de 40% de poisson (et pas forcément de qualité) ou encore les “soupes de légumes” composées seulement de 5 % de légumes…

💡 Éviter les premiers prix. La qualité est en général médiocre, les matières nobles sont remplacées par des succédanés et on trouve beaucoup d’additifs.

💡 Refuser les “sirop de glucose-fructose”, “sirop de glucose”, “corn syrup” etc. Présents dans les sodas et les jus de fruits industriels, ils génèrent un apport massif de sucres pour lequel notre organisme n’est pas adapté. Ces sucres en excès se transforment en graisses et ont à terme des effets dangereux : surpoids, obésité, diabète, hypertension artérielle, infarctus, stéatose hépatique, AVC…

💡 Bannir les “acides gras trans” ; Ajoutés pour mieux conserver les aliments et pour faciliter les processus de transformation, ils se cachent sous les mentions “graisse hydrogénée” ou “graisse partiellement hydrogénée”. C’est la quantité ingérée qui les rend dangereux. Mais leur concentration étant rarement indiquée, il est difficile d’en contrôler la consommation. Mieux vaut donc s’en passer.

Ces 12 réflexes sont bons pour notre santé et bons aussi pour notre planète bleue…

Cf. Alors on mange quoi ? Dr Laurent Chevallier et Claude Aubert – Le Point mai 2016
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1 réponse à Mieux se nourrir : Les bons réflexes

  1. FOUCHE Jean-Marc dit :

    Fondamentalement, la question du coût s’impose comme étant primordiale. La plupart d’entre nous préfère manger sainement; en revanche le prix des produits bio est plus élevé que celui des produits non bio, raison du succès des enseignes à bas coût. Par ailleurs, les critères d’attribution des labels bio varient considérablement d’un pays à un autre. Donc la fiabilité qualitative de ces produits est très discutable. L’alimentation bio est, sans aucun doute, un formidable créneau commercial.

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