Nous passons trop de temps sur les émotions négatives qui nous rendent tristes et malheureux. Et nous passons trop vite sur les émotions positives qui nous rendent plus heureux.
Parce que nous accordons spontanément le même temps aux émotions négatives et aux émotions positives. Et parce que notre cerveau depuis la nuit des temps, pour nous maintenir en alerte, nous protéger et assurer notre survie, a pris l’habitude de s’occuper prioritairement des émotions négatives comme la jalousie, la colère, la peur etc. Il les imprime donc plus facilement dans nos têtes.
Autrement dit, nos câblages cérébraux, sont avant tout centrés sur nos problèmes et sur nos difficultés. Ou sur ce que nous percevons comme tels.
Mais il ne dépend que de nous de changer cela : On peut ralentir le temps des émotions positives pour les vivre plus intensément et on peut accélérer le temps des émotions négatives pour en réduire la durée.
Voici par exemple ce que l’on peut faire pour ralentir le temps des émotions agréables : Avant de s’endormir, revoir mentalement les deux ou trois meilleurs moments de la journée.
Cela peut être le souvenir d’un paysage (un champ de lavande, un coucher de soleil), d’un visage, d’une musique, d’une parole, d’une lecture, d’une rencontre…
Et pour mieux savourer ces moments de bonheur, il faut en visualiser tous les détails, avec les émotions, les pensées, les formes, les couleurs, les sons, les odeurs qui les ont accompagnés.
Revoir mentalement avant de s’endormir, ces deux ou trois meilleurs moments de la journée (ou de la semaine, ou du mois, ou de l’année…) revient à les vivre deux fois. “You only live twice” disait notre ami James.