Des données scientifiques mettent en évidence le rôle de la vitamine D dans la prévention du cancer. De multiples études ont établi qu’un taux suffisant de vitamine D est associé, indépendamment des autres facteurs de santé, avec une incidence plus faible de plusieurs types de cancers, dont le cancer du sein, du colon, des ovaires et des lymphomes (non-hodgkiniens)
Ces études montrent, que le statut vitaminique pour la vitamine D de la plupart des personnes en Amérique du Nord et en Europe, doit être fortement amélioré pour obtenir une réduction substantielle de l’incidence et de la mortalité par cancer.
En plus du cancer, plusieurs études ont montré qu’un statut vitaminique D plus élevé est également associé à un risque réduit de plusieurs autres maladies chroniques graves : maladies cardiaques, accidents cérébraux-vasculaires, ostéoporose, sclérose en plaque, diabète du type 1 chez l’enfant.
Plusieurs études ont aussi observé qu’un statut vitaminique D plus élevé est associé à une incidence plus basse et une sévérité moins grande aux virus de la grippe, de la pneumonie et autres maladies infectieuses, parce que les cellules chargées de tuer bactéries et virus, doivent trouver de la vitamine D pour pouvoir lancer le processus de défense.
Les moments de méforme et de blues, surtout en hiver, peuvent avoir pour cause un manque de vitamine D. En effet, celle-ci serait active pour protéger les neurones qui synthétisent la dopamine et la sérotonine, déterminantes sur l’humeur. Une étude américaine a montré que le risque de dépression est accru chez les personnes qui manquent de vitamine D. Et il existe de nombreux liens entre le manque de vitamine D et la fatigue chronique.
Or la plus grande partie de la population est déficitaire en vitamine D. On estime qu’en France plus de 70% des adultes hommes et femmes, ont un statut vitaminique D insuffisant.
Un statut vitaminique plus élevé peut être obtenu en augmentant les apports nutritionnels de vitamine D (notamment poissons gras et jaunes d’œufs) et par une exposition raisonnable au soleil. L’apport adéquat de vitamine D pour une réduction du risque de cancer dépendant pour chaque individu de son âge, de la pigmentation de sa peau (claire ou foncée), de son mode de vie et de la latitude de sa région de résidence.
Les études scientifiques récentes indiquent qu’un apport de 1.000 à 2.000 unités internationales (UI) par jour pourrait prévenir une proportion substantielle de cancers et serait aussi efficace pour réduire le risque de chutes, de fractures, de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires cérébraux, de sclérose en plaque et de diabète de type 1 dans l’enfance.
Un apport plus important encore pourrait être nécessaire pour les personnes âgées et celles qui sont rarement à l’extérieur, celles qui évitent l’exposition au soleil et qui vivent dans des pays du Nord, à cause de la diminution de la synthèse cutanée de la vitamine D par exposition au soleil.
Est-ce la raison qui explique qu’en Afrique, pour l’instant (en plus d’une population beaucoup plus jeune qu’en Europe), il y a eu très peu de morts du Covid19 ?
Parmi les deux formes de vitamine D, la vitamine D3 bien plus assimilable que la vitamine D2, est deux fois plus efficace et son activité dans le corps dure beaucoup plus longtemps.
Les huiles de poisson (notamment de foie de morue), l’huile d’olive, le foie de veau, le hareng (fumé, grillé, mariné), les maquereaux, les sardines, le saumon, les truites, le thon en boîte, le chocolat noir (40% minimum de cacao), le lait de vache, le jaune d’œuf, les champignons sont riches en vitamine D.