À condition de doser ses efforts et de les adapter à sa forme du moment, en tenant compte du terrain et de la météo, le vélo est un trésor de bienfaits, qu’il soit pratiqué sur route (y compris avec une assistance électrique qui n’altère pas ses bienfaits), en tout-terrain, à domicile, en piscine…
Les seules contre-indications s’appliquent à ceux qui souffrent de troubles de l’équilibre et de problèmes cardiaques graves. Même les greffés du cœur et les victimes d’un infarctus du myocarde peuvent l’intégrer dans leur rééducation.
Un bien-être psychologique : Comme toute activité physique, elle provoque la production d’endorphines (morphine cérébrale) aux effets euphorisants et calmants, d’où un sentiment de bien-être et une résistance accrue à la douleur et à la dépression. Sans compter une saine fatigue à l’origine d’un bon sommeil.
Des os et des muscles robustes : Le cyclisme contribue à renforcer la solidité du squelette. Ce sport étant porté, il peut facilement être pratiqué par les personnes souffrant des hanches, des genoux ou des chevilles, que ce soit en raison d’une arthrose ou après un accident. Les muscles concernés par le pédalage sont avant tout ceux responsables de l’extension et de la flexion des cuisses.
Grands gagnants : le cœur, les vaisseaux et les poumons. Très sollicitée, la pompe cardiaque se muscle, gagne en endurance et augmente sa puissance de contraction. Pratiqué régulièrement, le vélo fait baisser la tension artérielle et le taux de cholestérol. Il combat le symptôme des jambes lourdes en augmentant le retour veineux. Enfin, il améliore les capacités respiratoires.
Un poids et une ligne maîtrisés : Pédaler une heure par jour aide à rester mince. Quant aux personnes en surpoids, elles ont tout intérêt à s’adonner à ce sport porté qui ménage les articulations des membres inférieurs.
Un système immunitaire dopé : Selon une étude scientifique publiée en 2018, les cyclistes ayant fait du vélo une grande partie de leur vie et le pratiquant encore deux heures et demie par semaine ont plus de lymphocytes T que les autres et autant que les jeunes. Grâce quoi leur corps résiste mieux aux infections, aux maladies inflammatoires comme la polyarthrite rhumatoïde.
Et la petite reine diminue aussi significativement l’incidence et la mortalité des cancers (notamment côlon et sein), contribue à prévenir le diabète, à lutter contre l’excès pondéral.
Ne pas oublier les risques : Le premier risque, c’est la chute. Si le port d’un casque n’est obligatoire que jusqu’à 12 ans, il est vivement conseillé pour tous. Quant aux fractures, elles touchent surtout le poignet et la main, voire la clavicule. La règle absolue est donc de toujours maîtriser sa vitesse en forêt et sur route, notamment dans les tournants à gauche.
Il faut aussi veiller à bien ajuster la hauteur de la selle et du guidon pour éviter les douleurs et les tendinites. Chez les hommes, la compression de la prostate peut être allégée en se plaçant légèrement en arrière de la selle ou en s’équipant d’une selle adaptée. Enfin, contrairement à ce qui a été longtemps affirmé, le vélo n’a aucun effet néfaste sur la sexualité des hommes et des femmes, ni sur leur libido.