Les économies idéales pour la France

  • Eau du robinet et pain perdu aux conseils des ministres.
  • Doublement de l’impôt sur le revenu pour les couples ayant moins de trois enfants.
  • Obliger les détenus de droit commun à régler un loyer pour leur cellule.
  • Vérifier, avant de les enterrer, que les suicidés aient payé leurs droits de succession.
  • Remplacer les berlines de fonction par des vélos pour les élus de moins de 60 ans et par des vélos électriques pour ceux de plus de 60.

  • La moitié de chaque ambassade française à l’étranger réservée à Airbnb, l’ambassadeur faisant fonction d’hôte bénévole.
  • 75 % de la mensualité des ministres reversés dans le budget de leur ministère.
  • Suppression des sondages inutiles sur la popularité de l’actuel président.
  • Location des avions de la République aux compagnies low cost, M. Macron ayant renoncé aux voyages officiels.
  • Location d’une aile de l’Élysée aux bureaux parisiens d’Elon Musk, directeur général de Tesla Motors.
  • Désabonnement, dans les appartements du couple Macron, des plateformes Netflix, Amazon Prime et Apple TV.
  • Demande d’une aide militaire à l’Ukraine.
  • Licenciement des pâtissiers de l’Élysée, à la suite de la suppression des gâteaux.
  • Vente des chevaux de la Garde républicaine, qui se déplacera désormais à pied jusqu’au rétablissement de l’équilibre budgétaire.
  • Démantèlement des ruineuses associations caritatives, tous les dons en numéraire devant être versés directement dans les caisses de l’État.
  • Notes de frais de plus de 7,50 euros interdites au service de presse.
  • Fin des accords financiers entre Mme Macron et son coiffeur à domicile.
  • Pelouse de l’Élysée tondue par le président lui-même lors de ses nombreux loisirs, ce qui épargnera à l’État le versement de plusieurs salaires de jardiniers.
  • Pour les chefs d’État en visite à Paris, agréable déjeuner au Five Guys de la place Blanche, 9°arrondissement (tickets-restaurant acceptés).
  • Suppression des prix littéraires : dépense inutile.
  • Quand les finances françaises auront été rétablies, grande fête au mousseux.
Par Patrick Besson, Le Point, octobre 2024
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