À la campagne on dit qu’un chat est un chat, pas un chien ni une chauve-souris, pour dire qu’il vaut mieux voir les choses comme elles sont, et pas comme on voudrait qu’elles soient.
Après le carnage chez Charlie, beaucoup de nos élites et de nos concitoyens toujours aussi bien pensants même après l’horreur, ont du mal à nommer les choses qu’ils ont vues. Parce qu’ils ont peur de se faire peur.
Dans son allocution pour bisounours, notre cher Président n’a pas évoqué une seule fois les mots islamisme et islamistes. Chut ! Cela pourrait faire peur, créer des amalgames, accentuer les clivages etc. etc. Continuer la lecture