Lyon, ses traboules, sa Fête des lumières, son Musée des Confluences… et ses 60.000 chats errants. Le 1er février, la métropole a annoncé le lancement d’une vaste campagne de stérilisation des félins en liberté. Leur prolifération insupporte une partie des administrés, mais surtout a un impact catastrophique sur la biodiversité. Un couple de chats peut engendrer 20.000 individus en quatre ans. D’autres villes ont dû prendre des mesures analogues, comme Lorient, les îles de Bréhat, Molène, Ouessant et Sein.
Mathieu Rebeaud est biologiste à Lausanne. Si le Suisse de 37 ans adore ses deux chats, il reconnaît que l’espèce pose d’autres problèmes que laminer les plantes ou les canapés. “C’est un fléau écologique, on les a trop fait croître. Il faut les stériliser et les empêcher de sortir, car ce sont des super prédateurs” ; Les chiffres donnent en effet le vertige. Continuer la lecture
